Réseau express au corps,
Grandir dans le décor
Et monter à Paris
Pour y vivre sa vie.
Un matin, une nuit,
Le train-train que l'on suit
Quand on vient de banlieue
Mais qu'on rêve de mieux ;
Un matin, une nuit,
On s'en va vers Paris
Pour y suivre sa quête
Et y vivre sa fête.
La jeunesse en blason,
On vise l'horizon
Et passer l'mur du son
Comme dans les chansons.
Dans les rues du XXième,
Le siècle tourne en rond,
C'est fini la bohème
Et la rue aux chansons.
C'est une fourmilière
Qui vaque à ses affaires,
Avec plein de misère
Aux pieds des réverbères.
La jeunesse en blason,
Le coeur sort son clairon...
Une voix se révolte
Que l'amitié emporte
Au delà des vallons,
Des prairies et des monts,
Une voix, (attention...)
Qui crie Révolution !
On s'y essuie le rêve
Et le coeur se relève,
Les pavés sur la plage,
On s'en va en voyage.
Mise en boîte de nuit,
Paris côtés Folies,
Paris n'est plus qu'un bal
Où l'on valse sa dalle
En techno du ruisseau,
Gros son du caniveau
Qui restera en nous
Jusqu'au next rendez-vous.
Réseau express au corps,
Chez les parents encore,
On rentre plein de bruits,
Guettant le vendredi,
Celui toujours qui suit
Quand c'est déjà lundi.
Et sur un banc de fac,
La tête un peu en vrac,
C'est vers le mercredi
Qu'on se sent mieux remis.
Vie d'ailleurs vie d'ici,
Des banlieues de Paris,
Le train train des couleurs
Entraîne notre odeur
De jeunes banlieusards
Et de jeunes fêtards,
Instantané de vie,
D'un temps qui s'est enfuit.
Commentaires
ça tape un peu
mar, 24/03/2015 - 11:35 — mixmix
Depuis quelques années déjà...
mer, 25/03/2015 - 14:40 — FoxÇa tape un peu,
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